Cathy Wong dénonce les messages haineux envers Ruba Ghazal
La mairesse du Plateau-Mont-Royal a réagi aux menaces de mort et commentaires haineux reçus par la députée Ruba Ghazal, qui représente une partie du Plateau.
Lemonia Strapatsas et Sébastien Corbeil, candidats d’Ensemble Montréal aux postes de conseillers municipaux dans le Mile End, présentent leurs priorités.
«Je suis une personne de solutions», affirme Lemonia Strapatsas, candidate d’Ensemble Montréal au poste de conseillère de la Ville du district Mile-End. «J’écoute et je veux aider.»
Mme Strapatsas travaille au sein de la Communauté hellénique du Grand Montréal, en plus d’agir comme proche aidante, ce qui l’a poussée à noter certaines lacunes au niveau de la gestion urbaine.
«Je vois que l’accessibilité et la mobilité, c’est très difficile», affirme-t-elle.
De son côté, le candidat au poste de conseiller d’arrondissement, Sébastien Corbeil, note plusieurs éléments à corriger dans le district.
Résident du district Mile-End depuis une trentaine d'années et responsable du comité vert de sa ruelle, il croit que les rues et trottoirs du quartier doivent être réparés. «Les gens me disent qu’ils ont de la difficulté à circuler ou à marcher. Ça fait partie de nos priorités», avise-t-il.
«Sur l’avenue du Parc, il faut trouver une façon de ralentir la circulation. Ça roule trop vite», lance-t-il également, évoquant les fatalités récentes à proximité de la rue Bernard. Le duo lance l’idée d’ajouter des traverses piétonnes et de diminuer la limite de vitesse sur l’artère.
«Il y a de l’éducation à faire», ajoute M. Corbeil en ce qui a trait au respect de la signalisation routière. «Pourquoi est-ce qu’on n’aurait pas une publicité pour les traverses piétonnes et la signalisation?» lance-t-il, évoquant les campagnes publicitaires portant sur les dangers de l’alcool ou de l’usage du téléphone au volant.

Les deux candidats d’Ensemble Montréal aimeraient aussi créer un passage qui traverserait la voie ferrée du CPKC de La Petite-Patrie au Mile End, dans les environs du Champ des Possibles. Notons cependant qu’une demande d'autorisation pour l’ajout d’un passage à niveau, formulée par Montréal, a été bloquée en 2019 par l’Office des transports du Canada, seule instance pouvant approuver ce projet.
Bien que sa résidence soit située à quelques coins de rue de la limite d’arrondissement, dans Outremont, Mme Strapatsas dit être une habituée du Mile End depuis une cinquantaine d’années.
«Ce n’est plus une communauté artistique. De plus en plus, ils sont poussés à l’extérieur», déplore-t-elle.
«Le Mile End, c’est unique. On ne veut pas perdre ça! C’est connu partout dans le monde.»
Évoquant le sort du Cabaret La Tulipe, elle dit souhaiter identifier des endroits dans le district où des événements artistiques pourront se dérouler sans risque de fermeture.
Sébastien Corbeil, qui œuvre dans le milieu des arts, souligne de son côté que la vie culturelle stimule l’économie de quartier.
«Je veux m’impliquer comme citoyen pour ramener une certaine cohérence au Mile-End qui, je trouve, s’est perdue», explique-t-il au sujet de sa motivation à se lancer en politique.
Il craint de perdre «la vitalité» de son milieu de vie où des secteurs résidentiels complémentent des rues commerciales «super éclatées».
Les deux candidats aimeraient aussi rendre leur district plus propre en mettant sur pied une brigade propreté, qui serait active à tous les jours de la semaine, tout au long de l’année.
Pour faciliter la vie des personnes âgées et éviter les chutes en hiver, au-delà des trottoirs, M. Corbeil évoque l’idée qu’une équipe soit chargée de déneiger certains accès pendant la saison froide.

Ensemble Montréal s’est engagé à créer un registre des bâtiments vacants dans les 100 premiers jours d’un potentiel mandat au pouvoir.
«On va obliger les propriétaires à les garder propres et sécuritaires», souligne Lemonia Strapatsas.
De son côté, se montrant critique de l’administration actuelle, Sébastien Corbeil raconte avoir dû faire une sortie à la radio, interpeller le conseil d’arrondissement et discuter avec le SPVM avant qu’un bâtiment de la rue Saint-André, abandonné depuis plus d’une décennie, soit sécurisé.
«Il faut faire en sorte que les inspecteurs soient plus présents sur le terrain pour faire respecter la réglementation», affirme l’aspirant conseiller d’arrondissement.
D’autre part, les candidats d’Ensemble Montréal souhaitent réduire le délai d’obtention d’un permis de construction.
Pour la construction de nouvelles structures dans Le Plateau, «c’est 400 jours pour avoir un permis», affirme Mme Strapatsas. Cette affirmation est toutefois réfutée par l’actuelle conseillère de la Ville du Mile-End, Marie Plourde.
Mme Strapatsas affirme que les dossiers sont traités par trop d’employés et que la division des tâches complexifie inutilement le processus, alors qu’une seule personne pourrait être plus efficace, selon elle.
De son côté, M. Corbeil aimerait voir une amélioration au niveau des communications entre la mairie d’arrondissement et la population.
Il se montre également découragé par le manque de réactivité aux appels faits au 311 qu’il a dit observer. «Ce n’est pas normal!», lance-t-il.
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