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Candidat indépendant dans le district De Lorimier, Jocelyn Simon Daigle propose des mesures audacieuses comme l'embauche de médecins par les arrondissements.
Jocelyn Simon Daigle s’est lancé dans la course au poste de conseiller de la Ville du district De Lorimier pour remettre les changements climatiques et l’environnement à l’ordre du jour.
«Ce sont des enjeux qui devraient interpeller tous les Montréalais. L’urgence climatique est déjà là», avise-t-il.
C’est pour offrir un autre choix à l’électorat que ceux des «grands partis» qu’il a sauté dans l’arène politique. «Ils ne vont pas chercher mes valeurs», précise-t-il, admettant toutefois avoir déjà voté pour Valérie Plante.
Malgré cette distanciation, il se dit favorable à une dynamique politique de collaboration et souhaite voir ses idées reprises par ses opposants.
Compte tenu de son budget de candidat orphelin, Jocelyn Simon Daigle fera campagne sans installer de pancartes.
«On dirait qu’on a oublié le climat. C’est comme en arrière-plan», déplore Jocelyn Simon Daigle, qui habite De Lorimier. Même s’il ne dénigre pas les efforts locaux pour encourager l’usage des transports actifs et en commun, il estime qu’on ne parle pas assez directement de cet enjeu.
L’heure est à l’adaptation aux changements climatiques, affirme le candidat. Une mesure proposée pour s’attaquer au problème serait la modification de bâtiments pour qu’ils puissent protéger leurs résidents — en particulier les plus vulnérables — des variations de température et des intempéries.
Il verrait également les infrastructures montréalaises accueillir des équipements d’énergie renouvelable, comme des panneaux solaires ou des éoliennes, afin d’améliorer l’efficacité énergétique collective.
M. Daigle souhaite aussi stimuler l’économie circulaire et offrir gratuitement un accès annuel au réseau de transports en commun aux Montréalais qui feront le choix de se départir de leur voiture. Les bénéficiaires d’aide financière de dernier recours pourraient aussi l’emprunter gratuitement.
Notant les impacts des changements climatiques sur la population vieillissante et la pénurie de médecins de famille dans la province, il propose de lancer «un projet pilote où l’arrondissement pourrait embaucher des médecins.»
«La chaleur va être extrême, ce qui va avoir un impact sur la santé des gens», avise Jocelyn Simon Daigle, rappelant que le territoire canadien se réchauffe plus rapidement que la planète.
Conscient que la proposition touche à une compétence provinciale, M. Daigle évoque l’exemple d’une Ville britanno-colombienne qui a ajouté des médecins à son bassin d’employés municipaux. Leurs services sont remboursés par la province.
«Pourquoi ne pas lancer un programme où c'est l'arrondissement qui s'occupe du service de secrétariat, de l'administration et de la facturation, et où le médecin a juste besoin de se présenter pour travailler?»
Pour ce qui est de la lutte contre la crise du logement, le candidat indépendant aimerait voir la Ville acquérir la capacité d’appliquer des gels temporaires de loyers par district. Il s’agit toutefois d’un pouvoir qui reviendrait normalement au Tribunal administratif du logement (TAL).
Jocelyn Simon Daigle souhaiterait donc que Québec et Montréal s’inspirent de New York, où certaines municipalités mettent en application la Loi étatique pour effectuer un contrôle des loyers.
Selon lui, les surévaluations foncières ont une incidence sur l’augmentation des loyers. Celles-ci seraient trop souvent basées sur des rénovations «cosmétiques» et ne prendraient pas d’autres problèmes, tels que des fuites d’eau ou des contaminations à l’amiante, en considération.
«Les propriétaires veulent voir augmenter la valeur de leur propriété, parce qu’ils veulent la revendre plus tard», précise-t-il. Cette situation mène à des rénovictions, affirme celui qui dit avoir accompagné plusieurs locataires victimes de ce genre de phénomène au TAL.
«Je connais des gens qui se sont fait évincer en 2025. Ça fait 30, 45 ans qu’ils sont sur Le Plateau», raconte-t-il. Dans cette histoire, c’est une compagnie de gestion immobilière basée à Ottawa qui aurait mis ces résidents de longue date dehors.
Il souhaite donc voir la Ville de Montréal recourir à sa charte afin de créer des projets résidentiels où les locataires seraient à l’abri de ce genre de situation.
Étant un cycliste lui-même, Jocelyn Simon Daigle souhaite responsabiliser les autres habitués du vélo en les incitant à immatriculer leur véhicule à deux roues. Il estime qu’une telle adhésion volontaire pourrait les «encourager à poser les bons gestes» sur les voies publiques.
Avec le même objectif en tête, il propose que la Ville crée des emplois saisonniers d’«ambassadeurs», qui joueraient un rôle de sensibilisation sur les pistes cyclables. Le port du casque deviendrait obligatoire.
Finalement, il aimerait fournir gratuitement 500 bicyclettes à des personnes à faible revenu.
NDLR : une version précédente de cet article indiquait que Jocelyn Simon Daigle réside dans le district Jeanne-Mance. Or, M. Daigle habite plutôt dans le district où il se présente comme candidat au poste de conseiller de la Ville, c'est-à-dire De Lorimier.
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