Impliqué au sein du groupe Alternative socialiste et ayant déjà contribué à la campagne municipale de Rosalie Bélanger-Rioux en 2021, Simon-Pierre Lauzon propose maintenant sa propre candidature dans Laurier–Sainte-Marie.
Des jeunes de 12 à 18 ans, passionnés de robotique et venant de différentes régions de la province, se sont rencontrés à l’école secondaire Jeanne-Mance, samedi, pour s’affronter, mais aussi collaborer, dans le contexte du Défi Techno FIRST.
Plusieurs équipes s’y sont jumelées pour en confronter deux autres et tenter de cumuler le plus de points possible.
«C'est la compétition de fin de parcours. Donc, les quelque 40 équipes à travers le Québec se sont réunies ici, à Jeanne-Mance, pour compétitionner entre elles avec leur petit robot de 18“ par 18”», a expliqué le directeur du Défi Techno FIRST, Yazid Djenadi, au sujet d’un processus entamé en septembre.
Le thème de l’année s’inspirant de la recherche océanique, l’objectif était d’amasser le plus grand nombre d’«échantillons» avec les robots.
Il s’agissait en fait de blocs rectangulaires de couleur que les machines ont dû trier pour ensuite les placer dans des paniers ou encore les accrocher sur une barre transversale de leur «submersible».
Pendant les 30 premières secondes d’une joute, les robots ont opéré de façon autonome, puis les pilotes désignés de chaque équipe en ont pris le contrôle à distance pour les deux minutes restantes.
Des robots opèrent en mode autonome pendant un match de ronde éliminatoire. – vidéo: Devin Ashton-Beaucage
Une douzaine d’équipes se sont classées dans le tournoi éliminatoire en fin de journée.
C’est l’alliance comprenant les Automates, de Rouyn-Noranda, et des Neurobots #1, de l’Assomption qui l’ont remporté. Ils se rendront à Houston en avril pour une compétition d’envergure mondiale.
La victoire de l'alliance des Automates et des Neurobots #1 est annoncée. – vidéo: Devin Ashton-Beaucage
Répandre la passion de la robotique grâce aux Dragons
L’équipe des Dragons, basée à l’école secondaire Jeanne-Mance, n’aura pas réussi à répéter son exploit de l’année dernière, qui l’avait vue partir pour le Texas.
Elle s'est classée au 16e rang à l’étape des qualifications, mais l'équipe souligne d'autres réussites.
«L’une de nos grandes fiertés de cette année, c'est d’avoir eu la chance de participer en tant qu'exposant aux conférences du TEDx», a souligné Nour Belkhodja au sujet de la série de conférences de réputation internationale.
«C’était vraiment important pour répandre la passion de la robotique et puis montrer comment elle dépasse les frontières de l'éducation», a poursuivi l’élève de 5e secondaire.
Agissant en quelque sorte comme ambassadeurs du Défi Techno FIRST, Les Dragons ont présenté le concours à l’aide de modèles réduits des robots et des autres structures faisant partie de l’arène de cette année.
Les Dragons de l'école Jeanne-Mance posent avec leur robot de compétition. – photo: Devin Ashton-Beaucage
Créativité et innovation à l’école Jeanne-Mance
Les membres des Dragons s’impliquent dans leur projet de robotique après les heures de classe. Ils sont guidés par les connaissances de leur mentor, Yann le Chevoir, un ingénieur système travaillant pour CAE, une compagnie de fabrication de composantes d’aérospatiale. Il s’agit d’une implication bénévole qu’il renouvelle depuis plusieurs années.
Ils peuvent aussi compter sur le soutien de Caroline Béliveau, enseignante en sciences et responsable de la robotique depuis 15 ans à l’école Jeanne-Mance. Elle en a d’ailleurs profité pour souligner que le directeur du Défi Techno FIRST, M. Djenadi, avait fréquenté les lieux lors de son adolescence.
«Il a fait partie de la première équipe des Dragons», a-t-elle précisé.
Certains membres de l’équipe ont d’ailleurs déjà obtenu leur diplôme d’études secondaires et sont maintenant au CÉGEP, mais ont tout de même choisi de continuer de visiter les locaux de leur adolescence pour maintenir leur lien avec Les Dragons.
Ophélie Hernandez en est un exemple, inscrite au Collège de Maisonneuve. Mis à part la création de robots, elle dit apprécier d’autres aspects de l’expérience au sein des Dragons.
Elle nomme la présentation d’une conférence TEDx, mais aussi la conception des systèmes et les échanges avec les juges, qui examinent les différents projets.
«Puisque l’on conçoit la majorité des pièces sur notre robot, ça fait vraiment travailler la créativité. On est vraiment épanouis de ce côté-là», a pour sa part noté Nour Belkhodja avec enthousiasme.
Les membres des Dragons ont pu tester l’efficacité de leurs idées de pièces avec des modèles virtuels avant d’en produire des versions physiques.
«Ici, à Jeanne-Mance, on valorise beaucoup la créativité et l'innovation», a souligné Enoch Lau, de son côté, notant que d’autres équipes s'intéressent moins à la conception de leurs propres pièces.
Des membres de l'équipe Express-O, de Saint-Laurent, apportent des ajustements à leur robot. – photo: Devin Ashton-Beaucage
«On encourage vraiment l'apprentissage de la modélisation 3D. C'est ça que nous, on adore», a affirmé celui qui fréquente aussi les bancs du Collège de Maisonneuve.
«C'est vraiment la même histoire pour beaucoup de jeunes ici. C'est vraiment cool quand tu fais des compétitions de robotique et que tu encourages les jeunes à travailler fort sur un projet eux-mêmes, ils vont vraiment découvrir quelque chose qui va les intéresser. Pour moi, c'était vraiment ça le scénario», a raconté l’étudiant, disant que son implication l’a poussé vers la science et l'ingénierie.
«Mes plans futurs seraient plus axés vers l’aviation», a indiqué pour sa part Nour Belkhodja.
«Comme mon collègue l’a mentionné, la robotique a vraiment développé une nouvelle passion pour moi.»
Ayant couvert l’actualité au sein de l’équipe de l'Acadie Nouvelle, Devin s'est joint à Mon Plateau en janvier 2025 grâce à l'Initiative de journalisme local (IJL).
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