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Le mercredi 9 avril, Stéphanie Grondin offrira une portion de son temps pour venir en aide aux citoyens nécessitant un coup de pouce avec leurs documents écrits. Il s’agit du Service d’aide à l’écriture, offert une fois par mois à la bibliothèque du Plateau-Mont-Royal.
Le service est conçu pour aider à l’accomplissement de projets de rédaction variés.
«Ce sont vraiment des ateliers où l’on se retrouve seul à seul, souvent avec des gens qui veulent venir pour être accompagnés dans la rédaction d’un CV. Il y a des jeunes qui sont venus pour avoir de l'aide dans la rédaction d'une lettre de présentation, par exemple. Parfois, ce sont des immigrants qui ont de la misère avec le français et qui viennent faire relire des documents pour éliminer les fautes», illustre-t-elle.
Cela dit, Mme Grondin note qu’elle écrit peu lors de ses périodes d’aide.
«Ce qu’on leur donne, en fait, ce sont surtout des outils. J’ai remarqué au fil des années que je n’ai pas beaucoup rédigé. J’ai fait beaucoup plus d’accompagnement», souligne-t-elle.
Contrairement aux personnages rencontrés par Emmanuel Schwartz dans la série télévisée Écrivain public, basée sur un roman de Michel Duchesne, les personnes qui viennent à sa rencontre ne sont pas analphabètes ou incapables d’écrire. Elles ont surtout de la difficulté à comprendre des procédures administratives, utiliser des moteurs de recherche de manière efficace, ou encore, se servir d’un ordinateur en général, explique Mme Grondin.
Sur ces derniers points, il est possible d’accéder à d’autres services d’aide en bibliothèque pour devenir plus à l’aise avec l’informatique. C’est notamment le cas de Techno express, qui offre des périodes de soutien individuel à la bibliothèque du Plateau-Mont-Royal.
«Beaucoup de personnes plus âgées, ou qui sont moins habiles avec la technologie, ont l'impression que tout est en ligne et qu'il n'y a plus rien qui se passe au téléphone», note Mme Grondin. Elle leur fournit donc les numéros pour joindre vocalement les services concernés.
Dans d’autres cas, elle pourra orienter les personnes qu’elle assiste vers les ressources appropriées afin qu’elles puissent lancer leurs démarches. Elle note d’ailleurs que le coup de pouce recherché est souvent assez simple à fournir et demande moins de temps à expliquer que les 45 minutes allouées à la séance d’aide individuelle.
«Parfois, il faut juste les aider en leur donnant la petite piste qui va faire une différence», résume-t-elle.
Au fil des ans, Mme Grondin s’est conçu des modèles des différents types de documents pour lesquels on lui demande souvent son aide, ce qui contribue aussi à simplifier ses interventions.
Les services d'aide à l'écriture et Techno express sont offerts à la bibliothèque du Plateau-Mont-Royal. – photo : Devin Ashton-Beaucage
Inspirée par la juge Coupal et Farah Alibay
Stéphanie Grondin dit avoir été inspirée par l’ingénieure système québécoise travaillant à la NASA, Farah Alibay. En entrevue, cette dernière aurait fait part de l’importance du bénévolat dans sa vie, une habitude qu’elle a prise malgré son horaire chargé.
«Ça me parlait et je me suis dit que j’aimerais ça en faire», raconte Mme Grondin, qui avoue avoir été moins interpellée par la conception qu’elle avait du bénévolat avant ce moment. Les tâches qu’elle s’imaginait faire l’intéressaient peu.
«À la base, j’aime les mots, le français, le théâtre – je vais beaucoup au théâtre – et la littérature», explique-t-elle.
L’ancienne juge de la Cour du Québec, Suzanne Coupal, avait aussi joué un rôle influent dans sa démarche. Celle-ci avait lancé l’idée d’offrir des services d’écrivain public dans les bibliothèques du Plateau-Mont-Royal et s’était portée volontaire pour faire démarrer le projet pilote au printemps 2021.
«J'avais vu une entrevue avec la juge Coupal, qui disait avoir participé à des projets pilotes. Ça m’avait intéressé. J'ai fait des recherches sur Internet, puis j'ai vu qu'à la bibliothèque du Plateau, ils offraient ou s'apprêtaient à offrir ce service-là», raconte Mme Grondin, qui est notaire de profession. Elle œuvre donc aussi dans le milieu du droit.
Elle avait alors choisi de s’impliquer et s’était trouvée parmi un petit groupe d’écrivains publics bénévoles à l’hiver 2022. L’été suivant, la bibliothèque lui demandait de revenir, et elle poursuit l’expérience depuis.
«Ça aide les gens d’une autre façon», résume-t-elle. «En général, c’est pour les propulser plus loin, puis leur apprendre quelque chose.»
Sur ces mots, elle note que, bien qu’elle ait choisi d’étudier en droit, la voie de l’éducation l’attirait aussi. Elle apprécie donc le fait de pouvoir aider ces individus à donner le coup d’envoi à leur projet personnel et s’est montrée marquée par la reconnaissance et la motivation qu’ils ont démontrées.
«Si ça arrête à un moment donné, je vais être vraiment triste! Il va falloir que je me trouve autre chose à faire», lance-t-elle en riant.
Ayant couvert l’actualité au sein de l’équipe de l'Acadie Nouvelle, Devin s'est joint à Mon Plateau en janvier 2025 grâce à l'Initiative de journalisme local (IJL).
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