De la cuisine à la politique: une programmation printanière variée pour les Ateliers d’éducation populaire du Plateau

Près de 40 activités gratuites permettent d’acquérir de nouvelles compétences et s’engager dans la communauté.

Trois personnes manipulent une grande marionnette avec le logo des AEPP.
«Notre mission, c’est d’être un lieu d'apprentissage et d’implication, à la fois de manière individuelle et collective», explique Clémentine Barberger. – Gracieuseté

Les Ateliers d’éducation populaire du Plateau (AEPP), situés dans le cœur du Plateau-Mont-Royal, ont lancé leur programmation printanière lundi. 

Une quarantaine d’activités seront offertes gratuitement jusqu’au 20 juin. Les places sont toutefois limitées et il faut être membre des AEPP pour pouvoir s’inscrire. Une contribution de 5$ par année est demandée pour l’adhésion. 

La programmation touche aux thèmes de l’agriculture urbaine, de l’écologie de la société, de l’informatique, des arts et de la culture, du bien-être et de l’alimentation.

Les intéressés pourront donc participer à des ateliers de cuisines collectives, recourir à du soutien informatique, participer à une discussion sur la politique municipale, contribuer au jardin collectif, partager leurs connaissances en arts visuels, faire du yoga ou participer à des sorties culturelles, pour ne nommer que quelques exemples.

«Un lieu d’apprentissage et d’implication»

«Notre mission, c’est d’être un lieu d'apprentissage et d’implication, à la fois de manière individuelle et collective», explique la responsable de la mobilisation et du réseau d’entraide des AEPP, Clémentine Barberger. 

«C’est aussi de donner des leviers aux gens de la communauté afin qu’ils puissent se prendre en charge, dans une optique d’amélioration de leurs conditions de vie», poursuit-elle au sujet de son organisme, qui est actif dans le quartier depuis plus de 50 ans. 

«D'apprendre toutes sortes de choses ensemble, ça a un impact bénéfique sur la communauté parce que ça brise l'isolement. Mais, aussi, quand on comprend mieux, on arrive à mieux agir sur nos situations.»

Les activités artistiques sont très populaires, avise Mme Barberger. – Gracieuseté

Arts, culture et réflexions sociales

La programmation des AEPP change d’une saison à l’autre, notamment en fonction de la demande de ses membres, mais aussi de l’offre. 

«Comme nos activités sont animées par des bénévoles, on accueille leurs propositions, on les soutient et on les encourage à partager leurs connaissances», explique Mme Barberger.

Elle en profite pour aviser que le volet Arts et culture est «très apprécié» et que les places «se remplissent très, très vite!»

D’autre part, parmi ce qui est proposé ce printemps, elle souligne les réflexions collectives du volet Agriculture urbaine, écologie et société. 

«Ce sont des activités pour apprendre et comprendre les enjeux qui affectent actuellement notre société, ensemble. Donc, il s’agit autant d’enjeux environnementaux que sociaux, puis, on en apprend sur les solutions collectives pour leur faire face.»

Parmi les activités, elle note une discussion prévue avec la conseillère d’arrondissement Maeva Vilain et portant sur la politique municipale ainsi que des participations de groupe aux séances du conseil d’arrondissement.

«Il y a des élections [municipales] qui arrivent cette année», rappelle Mme Barberger.

«Dans cette série-là, on a aussi une bénévole qui vient animer la Fresque de la renaissance écologique, qui est un atelier créatif où on construit des représentations communes en imaginant notre ville, alors qu’elle aurait réussi sa transition socioécologique et qui est donc devenue résiliente.»

Sept femmes posent dehors, derrière une table sur laquelle reposent des aliments cultivés.
Les membres des AEPP ont accès à trois jardins cette saison. – Gracieuseté

Mettre la main à la pâte, à la terre et au clavier

Du côté des activités qui proposent davantage d’action et un peu moins de réflexion, Clémentine Barberger souligne l’agrandissement des espaces de jardinage accessibles aux membres des AEPP. 

«On a un jardin collectif, puis, cette année, on a pu en ajouter deux autres dans le quartier, qui sont entretenus par des résidentes. Notre groupe va les soutenir une fois par semaine.»

À l’intérieur, les AEPP ont également une salle d’informatique où ses membres peuvent obtenir du soutien et ainsi améliorer leurs compétences. 

«Il y a une bonne partie de nos membres qui ont une littératie numérique qui est assez faible. Le fait qu’ils n'ont pas accès à Internet, n'ont pas de courriel ou de réseaux sociaux amène beaucoup d'isolement et d'exclusion sociale. Il y a beaucoup d'informations auxquelles ils n'ont pas accès.»

«On fait une distribution alimentaire qui est participative, poursuit Mme Barberger au sujet du volet Alimentation. Donc, les gens qui bénéficient des paniers alimentaires sont aussi les personnes qui en organisent la distribution et qui prennent les décisions.»

Elle note aussi la proposition d’ateliers de cuisine où les participants peuvent échanger leurs connaissances culinaires.

«Cette année, on ne fait pas de programmation estivale. Par contre, tout l'été, on va avoir ce qu'on a appelé le Marché des Ateliers, qu'on a testé l'année dernière et qui revient officiellement.»

Donc, dès le 5 juin, des aliments biologiques de la Ferme des 3 Samson, seront vendus sur le site des Ateliers d’éducation populaire du Plateau, au 4273, rue Drolet, les jeudis après-midi.

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