L’école Laurier pourrait rouvrir dans Le Plateau à la rentrée 2026-2027
La nouvelle a été accueillie avec optimisme par le conseil d’établissement de cette école primaire du Plateau-Mont-Royal qui est délocalisée depuis près de quatre ans.
La nouvelle a été accueillie avec optimisme par le conseil d’établissement de cette école primaire du Plateau-Mont-Royal qui est délocalisée depuis près de quatre ans.
Les parents d’élèves de l’école Laurier ont été avisés qu’une rentrée au 505, avenue Laurier Est «pourrait être envisageable» à la prochaine rentrée.
Les activités de l’établissement d’enseignement primaire ont été déplacées dans le quartier Villeray en 2022 en raison de travaux majeurs sur l’édifice.
Cette situation temporaire était initialement censée prendre fin en 2024. Si le nouvel échéancier présenté par la directrice de l’école est respecté, la délocalisation aura été prolongée de deux années scolaires.
«Les chantiers de cette envergure comportent toujours leur part d’imprévus, et certains éléments hors de notre contrôle pourraient influencer la progression des travaux», a avisé Chantal Payette dans sa lettre du 4 décembre.
«Rappelons que le rôle du CSSDM (Centre de services scolaire de Montréal) est d’assurer la livraison d’un bâtiment fiable et durable pour la communauté scolaire de Laurier.»
Des imprévus, dont «une problématique d’alignement sur les composantes extérieures et un dégât d’eau majeur menant à des problèmes d’étanchéité du bâtiment», étaient venus ralentir les travaux, apprenait-on en octobre 2024.
De plus, il semblerait y avoir eu un litige entre le CSSDM et Construction Gamarco, qui pourrait avoir ralenti le projet. Laissant entendre que ledit litige est réglé, le centre de services scolaire a dit ne pas être en mesure de «commenter publiquement les relations contractuelles avec les parties impliquées dans ce projet».
Dans sa lettre, faisant écho à la précédente mise à jour sur les travaux affichée sur le site de l’école, Mme Payette notait toutefois que «les travaux à l’école-mère Laurier ont repris à la fin du mois d’octobre.»
Selon les informations qu’elle a transmises, 85% des travaux à l’intérieur du bâtiment auraient été menés à terme.
Joint par Mon Plateau, Alain Perron, responsable des relations de presse au CSSDM, a plutôt indiqué que les travaux extérieurs de façades avaient subi un ralentissement, mais «reprennent leur rythme depuis les dernières semaines». Il a toutefois affirmé que ceux à l’intérieur n’avaient pas été affectés.
Le 16 décembre, Chantal Payette s’adressait de nouveau aux parents et au personnel de l’école Laurier, détaillant les différentes étapes projetées des travaux.

«C’est quand même encourageant», se réjouit David Quirion, président du conseil d’établissement de l’école Laurier, au sujet du nouvel échéancier. «Je suis confiant qu’on retourne à l’école.»
Bien que le CSSDM prenne ses précautions et s'abstienne de garantir un retour à la normale l’été prochain, une rencontre avec ses représentants, le 10 décembre, a rendu le président du conseil d’établissement optimiste.
«Ils ont fait venir un consultant externe qui a approuvé l’échéancier du contracteur», souligne M. Quirion.
«Comme conseil d’établissement, dans la Loi sur l’instruction publique, il faut qu’on approuve l’acte d’établissement», ajoute-t-il. L’acte en question officialise divers détails au sujet d’une école, dont son nom et son adresse. Celui de l’école Laurier indique qu’elle se trouvera au 505, avenue Laurier E., en 2026-2027.
«C’est sûr que ce n’est pas une garantie, mais c’est quand même un pas de plus.»

Ayant été frustré par les communications du CSSDM par le passé, le président du conseil d’établissement se montre plus satisfait et compréhensif face aux contraintes qui limitent la divulgation d’informations du centre de service scolaire.
«C'est sûr que je ne dirais pas que le problème de transparence est nécessairement réglé parce que, vu le côté juridique, ils ne peuvent pas trop nous en dire», note-t-il.
«Ce qu'on a pu comprendre, c'est que le mécanisme de caution est enclenché, que l'assureur est impliqué aussi pour s'assurer que le produit soit livré. Puis, comme vous avez pu le constater, les travaux sont pas mal plus rapides.»
«Ce que je salue, c’est que c’est la première fois qu’ils nous ont dit les vraies affaires», souligne-t-il en parlant du CSSDM, tout de même conscient de certaines zones d’ombres qui demeurent en place. «Il y a quelque chose qui a débloqué.»
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