Dans cette lettre ouverte, Line St-Amour, directrice générale de l’organisme Plein Milieu, souligne « que les individus ne devraient jamais être considérés comme des problèmes. »
La nouvelle a été accueillie avec optimisme par le conseil d’établissement de cette école primaire du Plateau-Mont-Royal qui est délocalisée depuis près de quatre ans.
Dîners St-Louis, un organisme communautaire du Plateau-Mont-Royal qui offre du soutien aux jeunes de 18 à 30 ans en situation d'itinérance ou de marginalité, développe un projet de maison de chambres pour héberger cinq jeunes adultes issus de la diversité de genre.
Que ce soit des sacs ou un bac, les résidents du Plateau devraient être en mesure de choisir l'option qui leur convient le mieux estime l'arrondissement. – photo : Gaëlle Engelberts
Même si Québec projetait de remplacer l’usage de sacs bleus par des bacs de récupération à travers la province, Le Plateau cherchera plutôt à maintenir les deux options pour la collecte.
«On en vient à la conclusion que ce n’est pas vraiment pour tout le monde, un bac», a indiqué Marianne Giguère, mardi soir, en réponse à une question citoyenne lors de la séance ordinaire du conseil d’arrondissement.
Dans ce contexte, une distribution graduelle de bacs bleus, Bac Impact, était aussi censée mettre fin à l’usage des sacs de récupération.
Le retour des bacs: un défi en milieu urbain
Cela dit, les dimensions des résidences urbaines et de l’objet en soi ne seraient pas toujours bien agencées, selon les observations des représentants de l’arrondissement. De plus, certaines personnes habitant à des étages supérieurs pourraient avoir de la difficulté à les transporter jusqu’au trottoir.
«Il y a plein de gens pour qui ce serait parfait et qui seraient contents de ne plus acheter de sacs. Pour d’autres, le niveau de complexité, de difficulté ou même de capacité ne conviendrait pas», a illustré la conseillère de la Ville du district De Lorimier, pour expliquer le choix d’une collecte hybride.
Elle a également noté que la manipulation des bacs ralentit la collecte et que les contenants laissés sur les trottoirs peuvent devenir encombrants.
«On attend d’avoir la meilleure formule pour Le Plateau-Mont-Royal», a conclu Mme Giguère.
Disant avoir constaté que les bacs de récupération ne sont pas toujours adaptés aux réalités des résidents du Plateau, lundi soir, Marianne Giguère a avisé que l'arrondissement cherchera à être plus flexible en ce qui concerne l'imposition de leur usage. – photo : Devin Ashton-Beaucage
Délais et ajustements
«C’est sûr que ça marche dans 90% des municipalités du Québec, mais à Montréal, dans un habitat dense, c’est difficile», a renchéri le directeur d’arrondissement du Plateau-Mont-Royal, Arnaud Budka, après la rencontre.
Un délai de deux ans du déploiement total des bacs a d'ailleurs été négocié.
Celui qui occupait précédemment le rôle de directeur de gestion des matières résiduelles à la Ville de Montréal a aussi noté qu’à l’extérieur du Plateau-Mont-Royal, l’arrondissement de Ville-Marie avait déjà distribué des bacs à toutes ses portes de résidence, avant de faire marche arrière. Un secteur du Plateau Est sert également de cobaye.
«Le bac montréalais, ça a un avantage et un inconvénient: c'est petit, donc c'est plus facile lorsqu’on a un escalier à descendre. Mais, en même temps, une famille n'a pas assez de place pour y mettre les emballages de la semaine», a-t-il illustré au sujet du contenant de 67l.
Une dérogation sera donc demandée afin de pouvoir aller de l’avant avec le système hybride souhaité, où bacs et sacs de récupération continueront de coexister.
La nouvelle a été accueillie avec optimisme par le conseil d’établissement de cette école primaire du Plateau-Mont-Royal qui est délocalisée depuis près de quatre ans.
Dîners St-Louis, un organisme communautaire du Plateau-Mont-Royal qui offre du soutien aux jeunes de 18 à 30 ans en situation d'itinérance ou de marginalité, développe un projet de maison de chambres pour héberger cinq jeunes adultes issus de la diversité de genre.
Depuis la rentrée d’automne 2025, les étudiants de l’université McGill ne peuvent plus utiliser leur oneCard pour effectuer des transactions à l’extérieur du campus.