Les Ateliers d’éducation populaire du Plateau justifient la pertinence de leurs services

Depuis 52 ans, les Ateliers d'éducation populaire du Plateau offrent des activités et services pour éduquer, créer des liens et contrer l’insécurité alimentaire.

Les Ateliers d’éducation populaire du Plateau justifient la pertinence de leurs services
La directrice générale des AEPP, Annie Vidal, souligne le rôle important de l'organisme au niveau de la sécurité alimentaire. Les membres peuvent d'ailleurs participer à des activités de jardinage collectif. Photo gracieuseté des AEPP.

Dans un contexte où la pérennité de leur financement est incertaine, les Ateliers d'éducation populaire du Plateau (AEPP) soulignent l’importance des services qu’ils offrent, tout comme les cinq autres centres d'éducation populaire de Montréal.

Hormis les 5$ qu’il faut débourser pour devenir me mbre, les AEPP offrent des activités gratuites pouvant porter sur l’écologie, l’informatique, l’art, la politique ou encore l’alimentation. Nous avions d’ailleurs discuté de leur programmation printanière avec la responsable de la mobilisation et du réseau d’entraide, Clémentine Barberger, en mai.

Une «deuxième maison» qui «donne sens à la vie»

Au-delà du mandat éducatif et de la centaine d'ateliers offerte aux Ateliers d'éducation populaire du Plateau, la directrice générale, Annie Vidal, souligne le rôle important de l'organisme au niveau de la sécurité alimentaire. 

«Il y a une centaine de familles qui reçoivent des paniers deux fois par mois de notre part», dit-elle, rappelant la précarité qui existe dans l'arrondissement.

«On a plusieurs participants pour qui les Ateliers sont comme une deuxième maison», ajoute-t-elle, soulignant l'implication des membres dans des projets collectifs et le partage de connaissances et le côté communautaire qui s'y rattache. Mme Vidal indique également que les AEPP permettent l'accès à ses locaux climatisés en temps de canicule.

«Les gens peuvent se sortir de leur isolement[...] De se sentir utile et d'apprendre, ça donne sens à la vie.»

Ses propos font écho à ceux que Clémentine Barberger avait émis en mai, voulant que les AEPP aident les membres de la communauté du Plateau à améliorer leurs conditions de vie. 

«D'apprendre toutes sortes de choses ensemble, ça a un impact bénéfique sur la communauté[...] Quand on comprend mieux, on arrive à mieux agir sur nos situations», avait-elle soutenu, soulignant le partage de connaissances entre les membres des AEPP, et qui est au cœur du fonctionnement de l’organisme.

Une mission irremplaçable

Xavier Philippe-Beauchamp, porte-parole d’InterCEP, l’alliance des centres d’éducation populaire, renchérit et affirme que de demander aux membres de payer pour les ateliers irait à l'encontre des missions des organismes. 

«On donne des ateliers d'alphabétisation à des gens marginalisés, on donne des ateliers de conscience citoyenne et de discussion politique[...] les gens viennent parce qu'ils n'ont pas eu accès à l'éducation, ils ont peu accès aux autres espaces dans leur quartier. C'en est un des seuls qui leur restent. C'est impossible vraiment qu'on mette de la tarification là-dessus.»

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