C’est comme conseiller d’arrondissement dans le district Jeanne-Mance que Gabriel Fortin, un des nouveaux visages de l’équipe de Projet Montréal, apprend les rouages de la politique municipale.
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Le conseiller de Ville, Alex Norris, a confirmé la création d’une aire d’exercice canin clôturée dans la partie sud du parc Jeanne-Mance, ce qui viendra mettre fin à l’usage en hiver du terrain de balle-molle par les quadrupèdes.
«Ce devrait être la dernière année où cet espace sera partagé avec les maîtres de chien et leurs animaux. On a accordé un contrat pour le resurfaçage et le réaménagement du terrain», a laissé savoir le conseiller du district Jeanne-Mance, lundi, en réponse à François Lamoureux.
Ce dernier s’était présenté devant le conseil d’arrondissement, lors de la séance ordinaire du mois de mars, notant une accumulation de désagréments au cours des dernières années, alors que les propriétaires de chien ont commencé à s’y rendre avec leurs animaux de compagnie.
«On est conscients que les propriétaires de chiens n’ont pas leur espace et on pense qu’ils le méritent. Par contre, vu que c’est de plus en plus populaire, on se retrouve avec un terrain dont l’état est de pire en pire chaque printemps», a indiqué M. Lamoureux.
«C’est un partage qui, selon moi, fonctionne de moins en moins.»
Le conseiller Norris s’est montré rassurant à l’endroit de François Lamoureux, notant que «les joueurs de balle-molle font partie intégrante de la communauté des usagers du parc».
«Le Plan directeur du parc Jeanne-Mance prévoit le maintien de ce terrain de balle-molle. Il n’est donc pas question de l’éliminer ou de le convertir à d’autres usages», a-t-il souligné.
Une aire d’exercice canin attendu depuis longtemps au parc Jeanne-Mance
L’aménagement d’une aire d’exercice canin à proximité des terrains de volleyball avait été annoncé en septembre 2024, alors que la Ville de Montréal dévoilait son plan de modernisation du parc Jeanne-Mance. Les travaux, évalués à 27 millions $, ont commencé l’automne dernier et se poursuivront jusqu’en juin 2026.
En plus de l’aménagement d’un parc à chien, le chalet du parc Jeanne-Mance sera rénové, la pataugeoire sera mise aux normes et le terrain multisport sera modernisé.
Les travaux au parc Jeanne-Mance sont censés s'étirer de l'automne 2024 jusqu'à juin 2026. – photo : Gaëlle Engelberts
Cependant, l’arrivée d’un espace dédié aux chiens était l’un des projets les plus attendus.
En 2023, un rapport de l’Institut du Nouveau Monde sur l’aménagement du parc Jeanne-Mance et de la côte Placide soulignait que cet ajout avait été l’élément ayant mobilisé le plus de personnes à la séance d’information précédant sa publication.
L’idée qu’il soit situé à proximité des terrains de volleyball avait toutefois été la source de préoccupations vis-à-vis d'une cohabitation difficile entre les sportifs, leurs ballons et les quadrupèdes.
Certaines personnes avaient indiqué apprécier la grandeur du terrain temporaire, qui sert actuellement.
Une cohabitation difficile
C’est d’ailleurs le cas de Simon Brulotte, qui a l’habitude de fréquenter les lieux avec son chien, Saké.
Selon lui, l’espace prévu à côté des terrains de volleyball sera trop petit. Il aurait préféré que le nouveau parc canin demeure à l’endroit où les chiens étaient admis en été, c’est-à-dire entre le terrain multisport et l’avenue du Parc.
Il note toutefois que l’absence de clôture pour délimiter cet espace, qui n’était réservé aux chiens qu’à des heures spécifiques, n’a pas été idéale.
«Il y a des gens qui passaient à travers le parc à vélo ou à pied, qui n’étaient pas au courant que c’était un parc à chiens et qui en avaient potentiellement peur», raconte-t-il.
«Ça causait énormément de friction avec les gens du quartier.»
Simon Brulotte apprécie la grandeur du terrain servant temporairement de parc à chiens au parc Jeanne-Mance. – photo : Gaëlle Engelberts
Il note que le partage du terrain de baseball, ouvert aux chiens en hiver, n’a pas forcément été plus harmonieux. «La cohabitation avec les joueurs de baseball a toujours été ardue.»
Ayant eu vent des craintes liées aux trous et aux excréments, M. Brulotte estime que les propriétaires de chiens, étant conscients de leur cohabitation avec les autres usagers, s’efforcent de ne pas laisser de traces des passages de leur compagnon quadrupède.
«On espérait la même chose des joueurs de baseball, mais quand on regarde un peu tous les déchets de bouchons de bière, avec les chiens qui vont ramasser n’importe quoi, ce n’est pas le fun.»
* Avec des informations recueillies par Gaëlle Engelberts
C’est comme conseiller d’arrondissement dans le district Jeanne-Mance que Gabriel Fortin, un des nouveaux visages de l’équipe de Projet Montréal, apprend les rouages de la politique municipale.
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