Le Plateau-Mont-Royal vient de modifier son Règlement d'urbanisme et espère ainsi favoriser la construction de logements sociaux ou communautaires sur des terrains détenus par la Ville de Montréal.
Nouveauté cette année: la période de piétonnisation d’un tronçon de l’avenue Mont-Royal, entre Saint-Denis et Saint-Laurent, a été prolongée jusqu’à la fête de l’Action de grâce. Un sondage circule actuellement auprès des commerçants pour mesurer leur satisfaction à l’égard de ce projet pilote.
Une jeune résidente du Plateau-Mont-Royal nommée au Conseil jeunesse de Montréal
Marie-Antoinette Diop, qui a grandi dans le quartier de Milton-Parc, espère pouvoir participer de manière proactive aux discussions entourant les enjeux d’itinérance et de sécurité.
C’est une jeune femme très engagée qui fait son entrée au Conseil jeunesse de Montréal, une instance municipale qui a pour mission de représenter les intérêts des jeunes montréalais de 12 à 30 ans.
Titulaire d'un baccalauréat en économie et politique, Mme Diop poursuit actuellement un certificat en droit à temps partiel. Son engagement communautaire est notable; elle siège sur plusieurs conseils d'administration, y compris celui du Théâtre de Quat'Sous.
Elle a d'ailleurs reçu à l’âge de 15 ans la Médaille du lieutenant-gouverneur du Québec pour la jeunesse pour son implication sociale active dans sa communauté.
Témoin d’un quartier en mutation
Résidente du Plateau depuis son enfance, Marie-Antoinette Diop, maintenant âgée de 26 ans, constate que le secteur a changé. Elle s’y sent moins en sécurité aujourd’hui qu’il y a quelques années.
« Je suis revenue d’un séjour en Alberta après la pandémie et j’ai vraiment constaté un niveau plus élevé de toxicomanie; que beaucoup plus de drogues dures étaient consommées près de chez-moi. À un point tel qu’un soir, je n’étais pas à l’aise. Je suis revenue du centre-ville en Uber, plutôt que de marcher, par sécurité, » témoigne-t-elle.
Mme Diop est particulièrement sensible aux enjeux d'itinérance des personnes autochtones et aux répercussions sur la sécurité publique que cela implique. « Il y a des raisons qui font en sorte que ces gens se retrouvent dans cette situation-là. Il y a les enjeux de pauvreté, de santé mentale. C’est un dossier que je suis depuis longtemps, j’ai assisté aux consultations et j’espère pouvoir contribuer à trouver des solutions. »
Un engagement culturel fort
Passionnée par l’art et la culture, Marie-Antoinette Diop souhaite également promouvoir la scène artistique de Montréal et la rendre plus accessible aux communautés ethniques.
« Il faut aller à la recherche de ces jeunes-là, les inviter à découvrir la richesse culturelle de Montréal. »
Une carrière à surveiller
Marie-Antoinette Diop a débuté sa carrière comme attachée commerciale junior auprès de la Délégation générale du Québec à Mexico. À son retour à Montréal, elle a été nommée directrice des stratégies et politiques pour l'Association des brasseurs du Québec.
Tout au long de son parcours, elle a nourri un grand intérêt pour la politique. Déjà en 2016, elle était vice-présidente aux communications du Conseil exécutif des Jeunes libéraux du Collège Jean-de-Brébeuf.
Plus récemment, en 2023, on l’a aperçue sur le compte X (Twitter) du ministre Benoit Charrette dans le cadre d’un événement du Conseil Patronal de l'Environnement du Québec auquel elle a participé.
Chose certaine, Mme Diop est une vraie passionnée de politique de sa génération et il faudra surveiller son parcours. Pourrait-on la voir un jour dans de plus hautes sphères? « Je ne ferme pas la porte, » dit-elle.
« Disons que le climat est assez particulier ces temps-ci, mais je regarde ce qui se passe, j’observe. Ça ne sera peut-être pas maintenant, mais je reste ouverte aux opportunités, » conclut-elle.
Le Plateau-Mont-Royal vient de modifier son Règlement d'urbanisme et espère ainsi favoriser la construction de logements sociaux ou communautaires sur des terrains détenus par la Ville de Montréal.
Le maire Luc Rabouin a présenté lundi un budget de fonctionnement de 63,8 millions de dollars pour Le Plateau-Mont-Royal, limitant la hausse des dépenses à 1,2 % en 2025.
La modification de la réglementation sur le bruit suscite l’inquiétude chez certains résidents et commerçants de l’arrondissement, alors qu’un seul technicien est affecté à l’inspection.